Apple face au FBI : La Silicon Valley entre dans le différend

Apple, n’a pas voulu créer une faille pour que la police fédérale puisse avoir accès aux données cryptées du tireur de San Bernardino. Une approche face sur laquelle, les entreprises des technologies ne parviennent pas à s’entendre.
Alors que la justice a rendu sa décision, que le combat entre Apple et la police fédérale américaine (FBI) continue. Cependant, le salon mondial du mobile a aussi revisité cette affaire, et tous les leaders de la Silicon Valley se sont braqués.
Pour rappel, la justice américaine demande que la firme de Cupertino offre une « assistance technique » au FBI pour enquêter sur le tireur Farook Syed qui a tué 14 personnes avec sa femme, pour avoir accès au contenu crypté de son iPhone. Cependant, cette aide technique « représente une menace pour la sécurité de des clients d’Apple », d’après les affirmations de son PDG, Tim Cook, dans une lettre accessible, comme le FBI demanderait que soit créé d’une porte subtilisée dans les iPhone.
Et celle-ci ne se limiterait pas uniquement au niveau de la tuerie de San Bernardino. Apple a diffusé une liste d’une dizaine d’affaires actuelles où la justice américaine lui sollicite, l’accès aux données stockées dans des iPhone, parmi lesquelles figurent, une enquête sur un trafic de drogue à New York.
Mark Zuckerberg, PDG de Facebook de dire « Nous compatissons avec Tim [Cook] et Apple », au cours d’une conférence au salon du mobile. « Je ne crois pas que le fait de solliciter une ‘porte dérobée’ au codage puisse être indispensable pour améliorer la sécurité ou que ce soit la meilleure des options. »
Richard Yu, président de la section mobile de Huawei, a aussi soutenu Apple. Sur Bloomberg TV, il pense que le cryptage est « la chose la plus sérieuse pour les consommateurs. Nous devons vraiment protéger la sécurité et la vie privée des consommateurs. »
D’autres dirigeants comme, le PDG de Google, Sundar Pinchai, avait déjà soutenu, la marque à la pomme. « Nous sommes conscients que la police et les agences de renseignement sont confrontées à des défis non négligeables visant à protéger le public face à la criminalité et le terrorisme », s’exprimait t-il sur Twitter. « Nous créons des produits sécurisés pour la protection de vos informations et nous permettant l’accès à des informations aux autorités reposant sur des ordres juridiques acceptables. Mais il n’est pas normal d’exiger des entreprises d’autoriser le piratage des appareils des clients et des informations. »