Vos premiers pas dans le montage vidéo

L’univers de la création vidéo peut paraître un peu rebutant et effrayant au premier abord. Il existe de nombreux concepts et un vocabulaire pas forcément très compréhensible pour le profane.
Si vous êtes un vrai débutant dans le domaine, cet article devrait déjà vous donner de premières bases et éventuellement vous donner envie de poursuivre avec des méthodes plus avancées.
L’interface utilisateur usuelle
Malgré le nombre très élevé de logiciels de montage sur le marché, la plupart suivent une logique similaire dans leur prise en main. Vous pourrez ainsi vous familiariser au début avec un logiciel simple, bon marché, voire même gratuit, pour ensuite vous tourner vers des produits plus complets, plus sophistiqués et complexes aussi, sans devoir tout réapprendre de zéro. Les principes restant sensiblement les mêmes d’une application à une autre.
Un aspect fondamental à prendre en compte, lorsque vous démarrerez un montage vidéo, c’est la notion de projet, pas toujours bien comprise lorsqu’on débute. Un montage vidéo, c’est non seulement le résultat final, mais aussi et surtout tous les éléments constitutifs ayant permis d’aboutir au résultat, comme les vidéos de départ, mais aussi et surtout, tout ce que vous aurez pu réaliser comme opérations et traitements : ordonnancement des séquences, transitions, effets spéciaux, ajouts de texte, etc. Et ce, dans un format qui vous permettra ultérieurement de modifier votre vidéo, sans recommencer de zéro.
Un logiciel de montage se présente à travers une interface comportant au minimum trois zones.
La première zone se nomme le chutier ou parfois la bibliothèque de rushs. Même si les noms en la matière peuvent être très variés, le principe de base reste sensiblement le même. Cette zone va servir d’espace de travail où vous pourrez entreposer votre « matière première » que sont par exemple vos rushs de vidéo, vos photos, du texte, ou des morceaux de musique. Le chutier a pour vocation d’accueillir vos fichiers multimédias en faisant office de réserve dans laquelle vous pourrez puiser à loisir, selon les besoins de votre montage.
La seconde zone se nomme la timeline, ou encore la table de montage dans la langue de Molière. C’est un peu le centre du logiciel. Elle ressemble à une sorte de frise chronologique sur laquelle vous pourrez y placer des éléments en provenance du chutier. C’est sur cette timeline que vous réaliserez l’essentiel de vos opérations comme l’ordonnancement des séquences, ou l’ajout de transitions et d’effets spéciaux.
Troisième zone incontournable d’un logiciel de montage, le visualiseur, qui comme son nom l’indique, sert à visualiser le résultat final en même temps que vous apportez des modifications à votre projet. Il faut cependant avoir à l’esprit que ce qui est affiché dans le visualiseur n’est qu’un aperçu (très) dégradé par rapport à ce qui sera produit lors de l’exportation finale. Ceci, afin de ne pas accaparer toutes les ressources de votre ordinateur.
Les mains dans le cambouis
Ce petit tour du propriétaire effectué, il est temps de voir en quoi consiste le montage à proprement parler. L’essentiel du montage se déroule dans la timeline. C’est là où vous pourrez y déployer votre créativité. En faisant des glisser-déposer (drag ‘n drop) du chutier vers la table de montage, vous pourrez déposer et séquencer les éléments qui composeront au final votre vidéo.
Si jamais votre fichier vidéo de base est trop long, ou que vous souhaitez en extraire que quelques morceaux, en général, la plupart des logiciels de montage permettent de découper les vidéos. C’est le cas par exemple de Movavi Video Editor, logiciel simple mais puissant où vous pourrez trouver sur le sujet un tutoriel détaillé sur le site movavi.com.
La société Movavi propose également de nombreuses autres applications dans le domaine de la vidéo, que ce soit pour la conversion ou pour la capture.
Si jamais vous avez un fichier musical dans votre chutier, vous pouvez aussi en profiter pour le glisser sur une nouvelle piste dédiée à la bande-son. Veillez notamment à vérifier que le volume sonore soit suffisant.
Si votre montage est composé de différentes séquences vidéos, c’est souvent une bonne idée d’appliquer quelques transitions entre chacune d’entre elles plutôt qu’un passage brutal de l’une à l’autre.
De façon générale, pensez à rendre vos vidéos dynamiques en travaillant sur le rythme. Inspirez-vous des films à succès et ainsi, vos productions gagneront rapidement en qualité. Il n’est pas nécessaire non plus d’utiliser tous les effets spéciaux et tous les types de transitions possibles. Choisissez en un ou deux, voire trois, et utilisez-les à bon escient.
Il y aurait évidemment beaucoup d’autres choses à dire tant le domaine du montage est vaste, mais en principe, à l’aide de cette petite introduction, vous devriez déjà commencer à mieux appréhender un logiciel de montage.